1852.12.21-22.A A. Delpuget.Marseille
Origine : Copie de lettres à la presse n°39 - du 14 décembre 1852 au 15 janvier 1853
Paris, le 21/22 décembre 1852
Monsieur A. Delpuget
Marseille
Je vous confirme ma lettre du 16 courant, et serai bien aise d'apprendre ce que pensent Messieurs [Cucurny] d'une nouvelle proposition.
Monsieur Charge, auquel je ne pensais plus depuis l'affaire du 'John-Ericson' réglée, m'envoie une lettre qui me laisse voir tout le désir qu'il avait de me faire prendre un intérêt de F 10 000 dans les deux bateaux de la Société France Italie, en cours de navigation.
Vous connaissez ma répugnance à ces intérêts. Cependant, je suis désireux de prendre pied sur votre place, et je continuerai mes sacrifices dans ce but. Je consens donc à prendre F 10.000 d'intérêt dans lesdits bateaux de M. Charge mais je lui explique mes conditions dans la lettre ci-jointe à son adresse.
Voulez-vous avoir la bonté d'en prendre connaissance et si, dans l'affaire elle-même, vous ne voyez aucun danger pour moi, je vous prie de remettre la lettre incluse à M. Charge, et de suivre avec lui la conclusion de l'affaire, si mes conditions lui conviennent.
J'ai en magasin à Marseille 900 tonnes Newcastle, 262 tonnes Cardiff ; je serais bien désireux de les réaliser - ne voyez-vous pas jour à me débarrasser ?
Tous frais et intérêt compris, le prix restant à F 30,50 le Cardiff au magasin ; F 29,10 le Newcastle.
Et, comme les frets de Newcastle, au moins, sont très élevés, il me semble que le moment serait probable pour écouler ces charbons.
Veuillez bien dire à [...] que demain je répondrai à sa lettre du 14 courant.
Recevez mes sincères salutations.
Monsieur Charge, auquel je ne pensais plus depuis l'affaire du 'John-Ericson' réglée, m'envoie une lettre qui me laisse voir tout le désir qu'il avait de me faire prendre un intérêt de F 10 000 dans les deux bateaux de la Société France Italie, en cours de navigation.
Vous connaissez ma répugnance à ces intérêts. Cependant, je suis désireux de prendre pied sur votre place, et je continuerai mes sacrifices dans ce but. Je consens donc à prendre F 10.000 d'intérêt dans lesdits bateaux de M. Charge mais je lui explique mes conditions dans la lettre ci-jointe à son adresse.
Voulez-vous avoir la bonté d'en prendre connaissance et si, dans l'affaire elle-même, vous ne voyez aucun danger pour moi, je vous prie de remettre la lettre incluse à M. Charge, et de suivre avec lui la conclusion de l'affaire, si mes conditions lui conviennent.
J'ai en magasin à Marseille 900 tonnes Newcastle, 262 tonnes Cardiff ; je serais bien désireux de les réaliser - ne voyez-vous pas jour à me débarrasser ?
Tous frais et intérêt compris, le prix restant à F 30,50 le Cardiff au magasin ; F 29,10 le Newcastle.
Et, comme les frets de Newcastle, au moins, sont très élevés, il me semble que le moment serait probable pour écouler ces charbons.
Veuillez bien dire à [...] que demain je répondrai à sa lettre du 14 courant.
Recevez mes sincères salutations.
Hte Worms