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1851.08.01.A Edouard Rosseeuw.Newcastle.Extrait
Origine : Copie de lettres à la presse n°23 - du 10 juillet 1851 au 22 août 1851 - page 248
Monsieur Rosseeuw
1er août 1851
[...]
Rolland a vu ce matin M. Rostand. Il me dit ne pas être mécontent de sa conversation. Il part demain pour Marseille et M. Simons n'ira le rejoindre que dans quelques jours, soit vers le 8 ou 9 courant. Il a pris l'engagement de ne rien terminer avant le 15 et cependant comme c'est la première affaire dont on s'occupera à Marseille que celle du marché charbon, il a dit à Rolland que, si M. Worms ou M. Rosseeuw voulait faire le voyage, il aurait à se hâter. C'est Jackson qui est la maison qui a le plus de chance. Rostand est persuadé que dans l'ancienne affaire il n'a rien à se reprocher, et il se considère comme admirablement placé pour faire leur service.
Arrangez-vous donc pour être de retour le plus promptement possible et dussiez-vous laisser la maison seule pendant quelques jours, jusqu'à l'arrivée de Pring, comme il n'y a pas grandes affaires pour le moment, vous verrez à les faire soigner par Staniford ou par un agent de Carr et de Longridge. Je vais donc m'entendre avec Rolland pour à l'avance adresser une offre à la direction ici et remettre le duplicata à Marseille. Mallet était hier à Paris. Il est parti pour le Havre ; je l'ai chargé de réclamer une lettre de M. Iselin, qui attestera qu'au Havre [...] les charbons du "Franklin" et du "Humboldt" [...] notre service a été des plus satisfaisants. Cette attestation ne peut pas faire de mal.
Rolland a vu ce matin M. Rostand. Il me dit ne pas être mécontent de sa conversation. Il part demain pour Marseille et M. Simons n'ira le rejoindre que dans quelques jours, soit vers le 8 ou 9 courant. Il a pris l'engagement de ne rien terminer avant le 15 et cependant comme c'est la première affaire dont on s'occupera à Marseille que celle du marché charbon, il a dit à Rolland que, si M. Worms ou M. Rosseeuw voulait faire le voyage, il aurait à se hâter. C'est Jackson qui est la maison qui a le plus de chance. Rostand est persuadé que dans l'ancienne affaire il n'a rien à se reprocher, et il se considère comme admirablement placé pour faire leur service.
Arrangez-vous donc pour être de retour le plus promptement possible et dussiez-vous laisser la maison seule pendant quelques jours, jusqu'à l'arrivée de Pring, comme il n'y a pas grandes affaires pour le moment, vous verrez à les faire soigner par Staniford ou par un agent de Carr et de Longridge. Je vais donc m'entendre avec Rolland pour à l'avance adresser une offre à la direction ici et remettre le duplicata à Marseille. Mallet était hier à Paris. Il est parti pour le Havre ; je l'ai chargé de réclamer une lettre de M. Iselin, qui attestera qu'au Havre [...] les charbons du "Franklin" et du "Humboldt" [...] notre service a été des plus satisfaisants. Cette attestation ne peut pas faire de mal.