1851.08.26.De Edouard Rosseeuw.A Bravet Oncle.Marseille.Extrait
Origine : Copie de lettres à la presse n°24 - du 22 août 1851 au 3 octobre 1851 - page 462
Paris, le 26 août 1851
Monsieur Bravet Oncle, Marseille
[...]
L'occasion ne se fait pas attendre pour commencer à remercier M. V[...] de ses bons procédés à mon égard.
On me fait des ouvertures pour fournir en votre port le charbon nécessaire au service de Messieurs Valory [ou Valéry] ; j'ai parlé du prix de F 32 les mille kilos criblés, rendus aux vapeurs, comme cela se pratique. On trouve ce prix trop élevé, et je pense qu'à F 30, je pourrais terminer le marché.
Comme l'affaire ne va pas se conclure immédiatement, je viens vous faire la proposition suivante :
Soit de faire l'affaire de compte à ½ entre vous et moi.
[...]
Je ne vous expédierai que les quantités que vous jugerez nécessaire et vous rachèterez sur place, pour l'intérêt commun, chaque fois qu'il se présentera une bonne occasion.
Le compte à ½ supportera tous les frais de livraisons, manutentions, magasinage s'il y a lieu, et la perte aux menus, mais vous ne prélèverez pas le bénéfice qui vous revient dans ces opérations comme maître Portefaix. Ce bénéfice sera abandonné par vous au compte à ½ et ainsi partagé entre vous et moi.
S'il vous convient d'accepter ces propositions, faites-le moi savoir de suite, et dans ce cas, dites-moi à quel prix vous pensez que je puis passer le marché Valory [ou Valéry]. Est-ce 30 - 31 - 32 ?
Je serai moins timide si les Messageries ne m'avaient pas enlevé Marseille dans leur fourniture. Je crains que, n'ayant qu'une seule compagnie à fournir : celle de Valory [ou Valéry], je ne doive mettre souvent en magasin, ce qui est ruineux. Mais aussi je pense qu'il faut commencer par quelque chose, et que, peu à peu, nous enlèverons d'autres affaires qui se bonifieront les unes par les autres.
Répondez-moi donc sans retard et donnez-moi la note des frais qui, sans bénéfice pour vous, seraient à la charge de l'opération, soit en livrant directement des navires importants soit étant forcé de mettre en magasin et livrer plus tard.
Dites-moi aussi quelle est l'importance de cette fourniture par mois. On me parle ici d'un chiffre beaucoup plus élevé que je ne le crois possible.
Recevez mes sincères salutations.
L'occasion ne se fait pas attendre pour commencer à remercier M. V[...] de ses bons procédés à mon égard.
On me fait des ouvertures pour fournir en votre port le charbon nécessaire au service de Messieurs Valory [ou Valéry] ; j'ai parlé du prix de F 32 les mille kilos criblés, rendus aux vapeurs, comme cela se pratique. On trouve ce prix trop élevé, et je pense qu'à F 30, je pourrais terminer le marché.
Comme l'affaire ne va pas se conclure immédiatement, je viens vous faire la proposition suivante :
Soit de faire l'affaire de compte à ½ entre vous et moi.
[...]
Je ne vous expédierai que les quantités que vous jugerez nécessaire et vous rachèterez sur place, pour l'intérêt commun, chaque fois qu'il se présentera une bonne occasion.
Le compte à ½ supportera tous les frais de livraisons, manutentions, magasinage s'il y a lieu, et la perte aux menus, mais vous ne prélèverez pas le bénéfice qui vous revient dans ces opérations comme maître Portefaix. Ce bénéfice sera abandonné par vous au compte à ½ et ainsi partagé entre vous et moi.
S'il vous convient d'accepter ces propositions, faites-le moi savoir de suite, et dans ce cas, dites-moi à quel prix vous pensez que je puis passer le marché Valory [ou Valéry]. Est-ce 30 - 31 - 32 ?
Je serai moins timide si les Messageries ne m'avaient pas enlevé Marseille dans leur fourniture. Je crains que, n'ayant qu'une seule compagnie à fournir : celle de Valory [ou Valéry], je ne doive mettre souvent en magasin, ce qui est ruineux. Mais aussi je pense qu'il faut commencer par quelque chose, et que, peu à peu, nous enlèverons d'autres affaires qui se bonifieront les unes par les autres.
Répondez-moi donc sans retard et donnez-moi la note des frais qui, sans bénéfice pour vous, seraient à la charge de l'opération, soit en livrant directement des navires importants soit étant forcé de mettre en magasin et livrer plus tard.
Dites-moi aussi quelle est l'importance de cette fourniture par mois. On me parle ici d'un chiffre beaucoup plus élevé que je ne le crois possible.
Recevez mes sincères salutations.
P.P. Hte Worms
Rosseeuw