1850.05.18.A Liais Le Jeune.Cherbourg
Origine : Copie de lettres à la presse n°13 - du 13 mai 1850 au 22 juin 1850 - page 396
Paris, le 18 mai 1850
Monsieur Liais le Jeune
à Cherbourg
Monsieur Liais le Jeune
à Cherbourg
Je reçois votre honorée du 15 courant. Vous auriez déjà reçu, Monsieur, le récépissé constatant le versement du cautionnement que je dois déposer, s'il n'eût fallu remplir quelques formalités, attendu que je désire compléter ce cautionnement au moyen de rentes, selon mon habitude pour tous les cautionnements que j'ai à fournir.
Pas une lettre que j'ai adressée, depuis plusieurs jours à M. le ministre, je lui ai fait part de mon intention, en le priant de fournir les instructions nécessaires dans les bureaux des Dépôts et Consignations pour que le transfert pût être régularisé et accepté comme cautionnement. J'attends encore la réponse de M. le ministre, et m'empresserai aussitôt de faire le nécessaire pour fournir à M. le contrôleur de la Marine la justification qu'il vous a demandée.
Jusqu'alors, comme il n'y a aucun péril en la demeure, ainsi qu'on me l'a assuré dans les bureaux mêmes du Ministère, je vous serai obligé de faire patienter 2 ou 3 jours le contrôleur de la Marine, dans votre port, en lui disant que, dès que M. le ministre m'aura donné l'autorisation nécessaire de déposer le cautionnement en rentes, ce qu'il ne peut tarder de faire, le dépôt aura lieu immédiatement et la justification lui en sera fournie. Le navire 'L'Euphroisine' destiné à Cherbourg devait partir le 16. Ma maison du Havre a affrété plusieurs navires dont elle vous donnera la note.
Agréez, Monsieur, mes salutations bien sincères.
H. Worms
D'ailleurs, veuillez examiner et montrer à M. le contrôleur l'article n° 5 du cahier de charges, qui dit : Ces dispositions ne sont pas applicables à la réalisation des cautionnements en rentes.