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1943.09.10.De Worms & Cie Alger.A Société Le Molybdene
Le PDF est consultable à la fin du texte.
Le 10 septembre 1943
Worms & Cie
7 boulevard Pétain
Alger
Société Le Molybdène
c/o Monsieur Dolisie
BP 754
Casablanca
Instructions sur le financement des stocks de chalcopyrite du Maroc
Nous nous référons à notre lettre du 26 août et aux vôtres des 1° et 2 c[ouran]t.
1° La Caisse des marchés en Afrique française nous a informés directement de l’accord qu’elle vous a donné par sa lettre du 28 août, en vue du financement de vos stocks de chalcopyrite, à concurrence d’un dépôt initial de 900 tonnes et d’une production mensuelle de 200 tonnes, à compter du mois de mai 1943 jusqu’au mois de mai 1945, par des acceptations successives, pour une somme totale d’environ 35 millions.
Sur sa demande nous lui avons confirmé par la lettre dont copie incluse, notre accord pour escompter les tirages que vous émettrez sur ses caisses, en vertu de ses autorisations, ainsi que leurs renouvellements ultérieurs.
Toutefois, d’accord avec M. Georges Carrette et étant donné le fait nouveau apporté par la récente orientation de votre production, nous avons limité pour le moment, notre engagement d’escompte à la somme de 15 millions de francs, chiffre qui représente environ 2.500 tonnes de chalcopyrite, et qui ne nous paraît pas pouvoir être dépassé dans les circonstances actuelles.
2° Nous notons qu’à la suite de récentes livraisons vous avez décidé de ne demander pour le moment, que le financement d’un stock de 600 tonnes, correspondant à :
Frs : 3.750.000 (trois millions sept cent cinquante mille francs)
Nous vous remercions d’avoir bien voulu, à cet effet, utiliser 3 des 4 traites de : Frs 1.250.000 (un million deux cent cinquante mille francs) que nous vous avions envoyées pour signature le 28 août ; au lieu de l’effet unique que vous avez préparé, suivant votre lettre du 1er septembre.
Nous préférons en effet que vos tirages soient divisés en coupures de l’ordre de 1 million, de façon à ce que nous puissions, le cas échéant, en escompter une partie chez la Banque de l’Algérie, sans être obligés d’en céder sans besoin, la totalité à cet établissement.
Nous transmettons donc ce jour à la Caisse des marchés, les trois effets en question, ainsi que votre lettre à son adresse du 2 septembre et votre certificat de stock de 600 tonnes.