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1972.08.11.De Banque Worms.A Piquard de la DATAR
Le PDF est consultable à la fin du texte.
Paris, le 11 août 1972,
Monsieur Piquard
Chargé de mission
DATAR.
1, av. Charles Floquet
75007 - Paris
Monsieur,
Lors de la visite que je vous ai rendue le 26 juillet dernier, vous m'avez demandé de vous remettre un certain nombre de renseignements relatifs au problème que je vous ai soumis, celui de l'extension de la Banque Worms dans des locaux voisins.
Je me permets de vous adresser ces renseignements ainsi que la copie des documents que j'ai établis pour la Préfecture de la Région Parisienne et une note d'information sur le groupe Worms.
M'absentant pour un mois de Paris, je reprendrai contact avec vous dans la deuxième quinzaine de septembre et vous entretiendrai de l'évolution de notre problème.
En vous remerciant de l'accueil que vous m'avez réservé, je vous prie de vouloir bien croire, Monsieur, à l'assurance de toute ma considération distinguée.
G. Dexant
Banque Worms
Note complémentaire établie à la suite d'une visite rendue à la DATAR.
1° - Remarques sur la note du 20 juin 1972
La note du 20 juin avait principalement traité du siège de Paris, donnant seulement une liste des succursales et indiquant le rôle que celles-ci jouaient dans l’ensemble de l’activité de la Banque.
Si nous prenons la Banque au 31 décembre 1967, c'est-à-dire aussitôt après l'absorption de la BIFC et de Sofibanque Hoskier, nous remarquons :
- que la Banque a 7 agences,
- qu’à Paris son personnel s'élève à 688 personnes,
- et que ses agences emploient 181 personnes
ce qui au total fait : 869 personnes.
Actuellement, la Banque a 14 agences en province et 4 dans la région parisienne. Elle emploie au total :
- à Paris : 845 personnes,
- dans ses agences de la région parisienne : 27 personnes
- dans ses agences de province : 334 personnes
ce qui au total fait : 1.208 personnes.
Si l'on prend l'ensemble du personnel Paris et agences on s’aperçoit que le pourcentage d'accroissement par rapport aux chiffres de 1967 est de 39 %. Si l'on prend le personnel du siège de Paris seulement, ce pourcentage est de 22,80 %.
Cette différence de % ne s’explique pas seulement par les affaires nouvelles amenées par les agences qui ont été créées entretemps mais également par le transfert dans les agences de presque toutes les opérations traitées par Paris mais qui se rapportaient à des sociétés installées dans la région où se trouvent ces agences.
Il faut noter que chaque agence possède les mêmes services que Paris : caisse, portefeuille, service étranger, etc. qui peuvent traiter entièrement les opérations qui leur sont soumises sans avoir besoin de recourir à Paris sauf dans des cas particuliers.
2° - Perspectives de développement de la Banque dans les cinq années à venir, c'est-à-dire jusqu’à fin 1977.
Ces perspectives sont établies à partir d'un certain nombre de facteurs qui peuvent bien entendu évoluer d'une façon différente de celle retenue.
Par ailleurs, nous avons considéré qu'une antenne bancaire était établie dans une ville de la région parisienne, que cette ville était reliée au centre de Paris par des communications rapides et qu’un certain nombre d'organismes communs à la profession y ont été installés : Services de la Banque de France, ordinateur de compensation de la Banque de France, Chambre de compensation.
Dans ce cadre la Banque Worms devrait avoir l’effectif suivant au 31 décembre 1977.
- siège de Paris
950 à 1.000 personnes
- Antenne bancaire de Marne-la-Vallée ou ville similaire
80 à 85 personnes
- Agences de la région parisienne
Ces agences qui sont au nombre de 4 (la quatrième venant d'être ouverte à Vélizy) devraient être portées au nombre de 8 employant 60 personnes environ.
- Agences de province
Création de 5 nouvelles agences dans lesquelles seraient transférées les opérations traitées par Paris et se déroulant dans les régions couvertes par ces agences.
500 personnes environ devraient être employées dans ces agences.
3° - Nouveaux locaux de Paris
Les nouveaux bureaux dans lesquels la Banque voudrait s’installer doivent servir, comme déjà indiqué, à regrouper le personnel qui pour le moment est installé dans des immeubles séparés du siège, à permettre au personnel du siège de travailler dans de meilleures conditions et, par la suite, d’accueillir les personnes qui devront être embauchées en raison du développement de l’activité de la Banque.
Le plan d’installation des services dans les nouveaux locaux n’a pas encore été établi.
Le 10 août 1972