1914.05.25.De Worms et Cie Paris

Copie de note

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Paris, 25 mai 1914

La Bourse libre du travail a eu de nous 100 F ou 200 F en 1911, probablement le 16 mars, la GGT lui avait donné 500 F. En avril 1911 ces Messieurs étaient venus nous trouver pour nous proposer d'intervenir dans une grève à Bayonne ; nous avions répondu que nous n'avions pas besoin d'eux. On avait insisté pour que nous encouragions l'entreprjse. Nous avions maintenu notre refus. Nous croyons que ce sont des enfonceurs de portes ouvertes. Le siège de la Bourse libre du travail est à Paris, 12, rue Grégoire de Tours.
La Liberté du travail, 73bis, boulevard Richard-Lenoir, nous a adressé des communications le 19 et le 31 août 1912 et le 2 septembre 1913, cette dernière avec une attestation élogieuse de M. Dewulf de Dunkerque. Le 16 mai 1914, notre maison de Bordeaux nous avisait la réception de prépositions de cette association, Fédération de Bretagne, section de Fougères, et après avoir d'abord confondu avec la Bourse libre du travail, nous lui répondions définitivement le 18 que nous ne connaissions pas la Liberté du travail. Le 23 mai, M. Marquisan, du Gaz de Bordeaux, est venu nous en parler en nous disant que la Liberté du travail était arrivée à un résultat merveilleux pour une grève de l'usine à gaz de Roubaix. Nous lui avons répondu que nous avions eu connaissance des propositions faites par la Liberté du travail à Bordeaux, mais comme la Fédération maritime de cette ville semble mener cette affaire avec beaucoup d'énergie et s'occupe très activement de faire venir de la main-d'œuvre étrangère, il ne nous semblait pas utile d'aller chercher un secours étranger, d'autant plus que d'après M. Marquisan, ce secours là se fait toujours payer très cher. II a immédiatement reconnu que nous avions raison.


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