1856.04.07.A Phocion Roque, chargé d'affaires de Grèce à Paris
Origine : Copies de lettres à la presse n°80 - du 18 mars 1856 au 15 avril 1856
Paris, le 7 avril 1856
Monsieur Roque
Chargé d'affaires de Grèce
20, rue du Cirque - En ville
Monsieur,
La visite, dont vous avez bien voulu m'honorer, avait pour but de me demander si j'étais encore disposé à donner suite aux propositions que j'ai soumises, l'an dernier, au gouvernement grec pour la construction d'un chemin de fer du Pirée à Athènes.
Le terme, pendant lequel je restais engagé par mes propositions, était passé depuis le 4 novembre dernier, et je devais croire cette affaire tout à fait mise de côté par votre gouvernement, mais, puisqu'il paraît disposé à renouer les négociations relatives à cette entreprise, j'ai l'honneur de vous déclarer, Monsieur, que je suis prêt, comme par le passé, à contracter avec le gouvernement grec.
Quant aux détails du contrat à intervenir, je n'ai qu'à me référer au contenu de la lettre que, sous la date du 10 septembre 1855, j'avais l'honneur d'adresser à Paris, à M. Spiliotakis, secrétaire général du ministère de l'Intérieur de la Grèce. Cette lettre acceptait quelques modifications que votre gouvernement avait désiré apporter à mes propositions du 4 juillet 1855, et arrêtait définitivement les conditions auxquelles j'étais et suis encore prêt à traiter pour la construction du chemin de fer projeté.
Veuillez...
La visite, dont vous avez bien voulu m'honorer, avait pour but de me demander si j'étais encore disposé à donner suite aux propositions que j'ai soumises, l'an dernier, au gouvernement grec pour la construction d'un chemin de fer du Pirée à Athènes.
Le terme, pendant lequel je restais engagé par mes propositions, était passé depuis le 4 novembre dernier, et je devais croire cette affaire tout à fait mise de côté par votre gouvernement, mais, puisqu'il paraît disposé à renouer les négociations relatives à cette entreprise, j'ai l'honneur de vous déclarer, Monsieur, que je suis prêt, comme par le passé, à contracter avec le gouvernement grec.
Quant aux détails du contrat à intervenir, je n'ai qu'à me référer au contenu de la lettre que, sous la date du 10 septembre 1855, j'avais l'honneur d'adresser à Paris, à M. Spiliotakis, secrétaire général du ministère de l'Intérieur de la Grèce. Cette lettre acceptait quelques modifications que votre gouvernement avait désiré apporter à mes propositions du 4 juillet 1855, et arrêtait définitivement les conditions auxquelles j'étais et suis encore prêt à traiter pour la construction du chemin de fer projeté.
Veuillez...