1851.12.23.A G. de la Peyrière - Chemin fer de Rouen, Le Havre et Dieppe.Paris
Origine : Copie de lettres à la presse n°27 - du 3 décembre 1851 au 27 décembre 1851 -
page 103
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Paris, le 23 décembre 1851
Monsieur G. de la Peyrière
Chef de l'exploitation du chemin de fer de Rouen, Le Havre et Dieppe
En ville
Dans l'entretien que nous eûmes avec vous, il y a quelques semaines, nous avons discuté les moyens de réserver à votre entreprise la plus grande partie des transports résultant de notre commerce de charbon anglais avec Rouen et ses environs, transports que le prix sans cesse baissant du fret nous force à effectuer par la rivière.
Une réduction notable dans les prix de votre tarif actuel nous a paru le seul moyen de vous attirer ces transports mais à la condition, par nous, de vous en assurer un chiffre important.
Aujourd'hui nous, soussignés, venons d'un commun accord vous proposer ce qui suit :
Nous prendrons l'engagement de vous donner, pendant le courant de 1852, vingt mille tonnes charbons à transporter de Dieppe à Rouen, et stations en deçà et au-delà, au prix actuel du tarif. A la fin de l'année vous aurez à nous bonifier soixante et quinze centimes par tonne transportée sur ce chiffre de 20 000 tonnes, et au-delà si c'est le cas.
Si, contre notre attente, nous n'atteignons qu'un chiffre de 18 000 au lieu de 20 000 tonnes, la bonification à nous allouer serait encore la même : 0,75 par tonne.
Naturellement vous prendriez envers nous l'engagement d'avoir toujours à notre disposition un matériel suffisant pour assurer notre service, et ne pas nous exposer à des retards dont les conséquences devraient alors vous incomber.
Sur les bases qui précédent nous sommes prêts à conclure un traité avec vous, Monsieur, et vous prions de nous faire connaître si elles vous paraissent acceptables.
Agréez, en attendant, nos salutations empressées.
Une réduction notable dans les prix de votre tarif actuel nous a paru le seul moyen de vous attirer ces transports mais à la condition, par nous, de vous en assurer un chiffre important.
Aujourd'hui nous, soussignés, venons d'un commun accord vous proposer ce qui suit :
Nous prendrons l'engagement de vous donner, pendant le courant de 1852, vingt mille tonnes charbons à transporter de Dieppe à Rouen, et stations en deçà et au-delà, au prix actuel du tarif. A la fin de l'année vous aurez à nous bonifier soixante et quinze centimes par tonne transportée sur ce chiffre de 20 000 tonnes, et au-delà si c'est le cas.
Si, contre notre attente, nous n'atteignons qu'un chiffre de 18 000 au lieu de 20 000 tonnes, la bonification à nous allouer serait encore la même : 0,75 par tonne.
Naturellement vous prendriez envers nous l'engagement d'avoir toujours à notre disposition un matériel suffisant pour assurer notre service, et ne pas nous exposer à des retards dont les conséquences devraient alors vous incomber.
Sur les bases qui précédent nous sommes prêts à conclure un traité avec vous, Monsieur, et vous prions de nous faire connaître si elles vous paraissent acceptables.
Agréez, en attendant, nos salutations empressées.
Hte Worms