1846.05.19.A M. Delahaute - chemin de fer d'Orléans
Origine : Copie de lettres à la presse n°1 - du 19 mai 1846 au 17 mars 1847 - page 478
[Rajout à la main :] 1ère lettre reportée aux copies de lettres.
Paris, le 19 mai 1846
Monsieur Delahaute
Chef de la division d'exploitation du chemin de fer d'Orléans
Monsieur,
Je viens répondre à la lettre que vous avez écrite à la Société plâtrière au sujet des transports effectués pour mon compte dans le mois d'avril dernier.
Et d'abord, Monsieur, je ne puis accepter un compte fait au nom de la Société plâtrière, quand c'est moi qui opère et qui ai à vous solder le montant dudit compte. Vous savez du reste que la cession qui m'a été faite par la Société plâtrière, est acceptée par vous et que, si jusque ici, je n'ai pu obtenir la régularisation de cette cession de votre part, cela n'a pas tenu à votre volonté, mais simplement à votre bureau du contentieux. Je suis tout prêt à vous payer mais vous trouverez juste qu'avant d'effectuer ce paiement, il soit bien arrêté que c'est avec moi que vous traitez et non plus avec la Société plâtrière.
Ceci posé, j'ai l'honneur de vous remettre, en réponse à votre compte, mon redressement constatant que vous n'avez transporté pour moi dans le mois d'avril que 17.418 sacs de 30 litres l'un ou de 30 kilos, soit 522.550 kilos à 12 F les 0/00 k. F. 6.270,60 au lieu de 6.604,40 que vous me réclamez.
Pour vous édifier sur le poids de 522.550 k. que je déclare, vous pourrez vous adresser soit à Monsieur de Perseval soit à M. Quevillon d'Orléans qui vous diront que, non seulement ils ont pesé séparément bon nombre de sacs, sans trouver plus de 30 k. l'un, toile comprise, mais encore, qu'ayant récapitulé sur mon registre l'entrée générale du mois d'avril pour la comparer avec la sortie générale dudit mois, ils n'ont trouvé que le poids déjà énoncé de 30 k. par sac. Or s'il était vrai que les sacs pesassent plus que ma déclaration, ma sortie de vente devrait être plus forte que mon entrée et c'est ce qui n'existe pas.
Je tiens donc à votre disposition les F 6.270,60 que je vous prie d'accepter en attendant que vous ayez prie vos informations.
Veuillez agréer, Monsieur, l'assurance de ma considération distinguée.
Je viens répondre à la lettre que vous avez écrite à la Société plâtrière au sujet des transports effectués pour mon compte dans le mois d'avril dernier.
Et d'abord, Monsieur, je ne puis accepter un compte fait au nom de la Société plâtrière, quand c'est moi qui opère et qui ai à vous solder le montant dudit compte. Vous savez du reste que la cession qui m'a été faite par la Société plâtrière, est acceptée par vous et que, si jusque ici, je n'ai pu obtenir la régularisation de cette cession de votre part, cela n'a pas tenu à votre volonté, mais simplement à votre bureau du contentieux. Je suis tout prêt à vous payer mais vous trouverez juste qu'avant d'effectuer ce paiement, il soit bien arrêté que c'est avec moi que vous traitez et non plus avec la Société plâtrière.
Ceci posé, j'ai l'honneur de vous remettre, en réponse à votre compte, mon redressement constatant que vous n'avez transporté pour moi dans le mois d'avril que 17.418 sacs de 30 litres l'un ou de 30 kilos, soit 522.550 kilos à 12 F les 0/00 k. F. 6.270,60 au lieu de 6.604,40 que vous me réclamez.
Pour vous édifier sur le poids de 522.550 k. que je déclare, vous pourrez vous adresser soit à Monsieur de Perseval soit à M. Quevillon d'Orléans qui vous diront que, non seulement ils ont pesé séparément bon nombre de sacs, sans trouver plus de 30 k. l'un, toile comprise, mais encore, qu'ayant récapitulé sur mon registre l'entrée générale du mois d'avril pour la comparer avec la sortie générale dudit mois, ils n'ont trouvé que le poids déjà énoncé de 30 k. par sac. Or s'il était vrai que les sacs pesassent plus que ma déclaration, ma sortie de vente devrait être plus forte que mon entrée et c'est ce qui n'existe pas.
Je tiens donc à votre disposition les F 6.270,60 que je vous prie d'accepter en attendant que vous ayez prie vos informations.
Veuillez agréer, Monsieur, l'assurance de ma considération distinguée.